(Re)Végétalisation des villes

26 juillet 2019

Avec la période de ``canicule'' que nous venons de vivre, et celles que les spécialistes du climat nous annoncent dans l'avenir, il est un sujet qui agite les élus( sauf apparement ceux de Lesparre) , médias, et urbanistes: comment ``rafraîchir '' les villes ?. Toutes les (bonnes) idées convergent vers une même solution: végétaliser !

Le verbe admet tout un nuancier de vert. Une ville peut s'appuyer sur une large gamme d'aménagements et le renforcement de la présence végétale, par exemple:

plantation d’arbres;
mise en place de pavés à joints engazonnés («laisser pousser l'herbe entre les pavés»);
végétalisation partielle des trottoirs par la création de «stries enherbées» dans l’asphalte;
création d'espaces verts (jardins) dans et en périphérie des villes;
exploiter au mieux les points d'eaux, sources, ruisseaux;
création de mini jardins potagers dans les écoles;
etc

Le Médoc labélisé PNR, ne doit pas se satisfaire de sa forêt, de ses zones humides, de l'océan d'un côté, de l'estuaire de l'autre, il doit penser à ses villes et villages, qui pour vivre doivent conserver quelques lieux de fraîcheur voire d'agrément, sans avoir à se réfugier vers la plage, ou forêt, la plus proche. Nos anciens avaient compris que la végétalisation des places et rues, même si le vocabulaire d'alors était très différent, était une évidence. Il n'est pas certain que dans les dernières décennies, nos élus aient retenu ce principe de bon sens.

Par exemple Lesparre en quinze années vient de perdre ses maronniers (de la défunte ``Allée des Maronniers''), ses platanes le long de la 1215, même si des arbres ``nouveaux ''doivent voir la lumière, suite à notre exigence. Le parking rue Castéra n'a plus que des souches à offrir en cas de coup de chaleur. Le cours du Gal De gaulle, la rue la plus commerçante de Lesparre, ne propose que l'ombre chinoise de ses arbres maigrichons, Lilas des Indes, arbustes de jardins ! qui ,quelles que soient leurs qualités esthétiques sont bien loin de procurer un quelconque ombrage , même s'ils sont très décoratifs dans un jardin d'agrément , laissant apparaître des façades minérales sans grand charme.

La ville n'offre aucun refuge au piéton en proie aux ardeurs du soleil bien cuisant !

La ville doit se resaisir en ouvrant ses yeux et oreilles au temps présent !

. Il est urgent (on se répète) d'avoir un projet d'envergure pour annexer le périmètre de la tour comme le quartier vert de la ville. Il y a l'eau, le Zic, même si son débit est faible, l'Herveaud des champs jusqu`au Pointon. Les vieilles pierres, la Tour, les anciens abattoirs. Et des arbres au port majestueux.

Il manque une réelle volonté politique jointe à la compréhension d'un problème vital d'attractivité du coeur de ville et des enjeux que porte le réchauffement climatique auquel il faudra bien s'adapter..

l'état des batiments des anciens abattoirs, en souffrance, comme on le devine sur cette photo récente montre qu'il y a un potentiel :