Voilà plus de 10 ans que l'on entend parler  à Lesparre du quartier de l'Equerre. Dans la rubrique ``Revitalisation du centre ville '' il est présenté comme  une pièce maitresse. En effet on a dans ce quartier caché à la vue de presque tous, essentiellement bordé par des arrières d'immeubles, et qui jusqu`à peu synthétisait toute la vétusté du coeur de ville, avec peut-être le quartier symétrique dit de ``Chicago ''. 

Que la municipalité ait la volonté d'en faire un quartier neuf pour justement revitaliser ce centre ville, et débuter un re-équilibrage social et esthétique,  est une évidence qui doit être soutenue, et que nous soutenons. Reste la question  clé de l'urbanisme, dit simplement, quoi faire ?. Il ne faut pas se tromper car la réalisation de ce projet conditionnera la réussite ou l'échec de la revitalisation urbanistique du coeur de ville. La première étape: démolir les ruines et autres immeubles vétustes, c'est fait.

La seconde, la plus importante est d'avoir une réflexion qui dépasse le seul quartier, mais qui s'élargit au centre ville. Cette réflexion n'a pas eu lieu. En effet un tel projet aurait du sortir de quelques bureaux de la mairie, et nourir un débat public, tout au moins une information au public. Il n'y a pas d'un  côté des élus  à la compétence certifiée par l'élection et de l'autre des Lesparrains hors les murs de la mairie et suspectés d'incompétence, ou l'inverse. 

La gestion d'une ville comme Lesparre, inscrite dans un programme <<Petite ville de demain>>, doit passer par un peu de démocratie-participative, expression dont le sens n'est pas encore parvenu aux oreilles de la majorité municipale. Peut-être que l'échec du projet ficelé par la mairie aurait pu être évité. Que de temps perdu ! 12  ans, 15 ans !. 

L'autorisation à construire délivré par la ville à un investisseur, seule information accessible, fait état de la construction de 89 logements ``séniors ''   avec des services annexes, piscine, sauna, ..., tiers-lieu, .... !.

Le problème c'est  que ce permis de construire a été  provisoirement retoqué par la préfecture, les bâtiments de France, en partie pour inadéquation avec le contexte historique du lieu, et un  peu d'irréalisme. Faisons un peu de prospective: résidence séniors  de qualité oui, c'est une nécessité,  sociale et sociologique. Faire venir des habitants qui consommerons ``centre ville ''. Mais 89 logements !! c'est incohérent avec la taille  de la ville  dont  le  pouvoir d'attraction est  encore modeste.  De plus 89 logements = 89 voitures  ! On s'attendrait à plus de mixité logements-commerces-verdissement d'un lieu totalement minéral.

La copie est à revoir, et pour en assurer la réussite, ne pas confier les clés du quartier à un investisseur ignorant des spécificités de la ville. Que le débat  sur la requalification du centre ville commence enfin.

Une nouvelle loi inscrit la volonté d'augmenter par rapport à la législature précédente les crédits en matière d'aide publique au développement international, encore faut-il que les élus des collectivités montent des projets 

 Electrisée par cette annonce la Mairie de Lesparre, disons pour être exact, le Maire d'épouse d'origine Sénégalaise fait  illico  voter par le conseil municipal un avant-projet de coopération entre Lesparre et la ville de Gandon au Sénégal (voir SO du 16/07). 

La coopération internationale  décentralisée n'est pas un simple gadget  de communication entre les mains d'élus locaux, elle est  juridiquement encadrée (lois en 1992, 2007). Compétence à part entière des collectivités territoriales les textes autorisent des conventions de partenariant avec des autorités locales étrangères, dans le cas présent la ville de Gandon.

La coopération entre Lesparre et Gandon (ville de 45000 habitants, proche de Saint-Louis, en bordure du fleuve Sénégal)  dixit le Maire de Lesparre permettrait  des échanges réciproques dans des domaines tels que << développement économique, environnement, éducation, agriculture, institutions>>

Dit comme cela il n'y a à priori rien à redire. Cependant, il faut noter que des actions de coopération entre des collectivités françaises et Gandon existent depuis plusieurs années, par exemple avec le SICOVAL (Labège, Haute-Garonne):

<<Une coopération entre la communauté d’agglomération du Sicoval et les communes de Gandon et Ndièbéne Gandiol dans la région de St Louis du Sénégal a été initiée en 2004. Celle-ci s’articule notamment autour de : l’appui institutionnel aux communes, l’aménagement de l’espace, l’accès universel à l’eau et le soutien aux producteurs agricoles locaux. Gérée de collectivité à collectivités, cette coopération s’appuie sur une co-maitrise d’ouvrage et une co-maitrise d’œuvre. Des volontaires en SVI et services civiques du SICOVAL assurent le suivi et l’animation sur place de la coopération entre les collectivités en lien avec les élus et techniciens locaux. >>

ou Livarot en pays d'Auge, pour ne citer que ces deux:

<<L'édile a été reçue par Koudia Mbaye, maire de Gandon et ministre de la promotion des investissements dans le gouvernement sénégalais. « Nous avons eu beaucoup d'échanges. Nous en sommes à un travail de prospection. Nous souhaitons une coopération basée sur l'échange entre les populations, entre les différentes structures. L'aspect culturel est très important. J'ai rencontré une population motivée, mais il faut que les deux territoires correspondent. Notre idée est de recevoir l'une des deux communes en septembre>>

Lesparre doit avoir un projet original partagé qui ne se télescope pas avec ceux anciens d'autres collectivités, pour ne pas le réduire à un simple ``coup opportuniste''. Un clic sur la ville de Gandon montre que dans cette ville essentiellement rurale et agricole beaucoup d'initiatives sont en court de réalisation, on se demande dès lors si finalement ce n'est pas Lesparre qui a à apprendre quelque chose de Gandon. Dans le domaine environnemental   Lesparre  qui peine à reverdir l'entrée  Sud par la 1215 n'a rien à apporter à Gandon.  La vie démocratique de la commune ponctuée par des initiatives contestables et contestées n'est pas un exemple pour Gandon. Donner des leçons de respiration démocratique  et citoyenne par une ville qui en 12 ans à échoué en mettre en place des comités de quartier,  ne communique que par des éditos agressifs,  ressemble à une imposture. Quand à la politique culturelle ???

Reste l'amitié entre les deux villes, pourquoi pas !! . Oui apprenons de Gandon et du Sénégal, mais  gardons  un peu de notre  énergie créatrice (?)   pour faire progresser Lesparre. 

Si l'on suit l'annonce gouvernementale, le label << Petites villes de demain >>  vise à améliorer les conditions de vie des habitants des petites communes et des territoires alentours, en accompagnant les collectivités dans des trajectoires dynamiques et engagés dans la transition écologique.  Le programme a pour objectif de renforcer les moyens des élus des villes et leurs intercommunalités de moins de 20 000 habitants exerçant des fonctions de centralités pour bâtir et concrétiser les moyens de concrétiser leurs projets de territoire, tout au long de leur mandat, jusqu’à 2026.

En Gironde, 16 communes ont été retenues pour bénéficier du programme Petites villes de demain : Bazas, Belin-Béliet, Blaye, Bourg, Cadillac, Castillon-la-Bataille, Coutras, Créon, Langon, La Réole, Lesparre, Pauillac, Podensac, Saint-André-de-Cubzac, Saint Ciers-sur-Gironde et Sainte-Foy-la-Grande.

Ces communes pourront compter sur l’appui des services de l’État pour les accompagner et contribuer au financement de leurs projets. Elles bénéficieront d’un accompagnement renforcé de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT).

Il est difficile aujourd'hui de spéculer sur les retombées  (positives ?) à terme de cette labélisation. La première initiative allant dans ce sens  permettant de se faire une première idée fut la journée de débats sous la forme d'un atelier participatif   '' diagnostics et propositions '' à l'initiative  conjointe de la communauté de communes et de la ville de Lesparre sous la houlette d'une chargée de  mission recrutée à cet effet.  

Les thèmes retenus pour cet atelier participatif étaient  bien évidemment sans surprise:

1- Commerce et Economie, 2- Habitat, 3- Cadre de vie, 4- Culture et patrimoine, 5- Commerce et économie

La première déception vient de l'affluence réduite malgré le nombre d'invités, certains extérieurs au coeur Médoc découvrez Lesparre et ses problèmes. Pour résumer les points de concensus:

1- Le  secteur Tour de l'honneur-Abattoirs et la zone verte qui l'entourne forment un patrimoine tout comme un potentiel de premier ordre pour modifier l'image de la ville. On peut imaginer utiliser les abattoirs pour  en faire une zone mixte culture artisanat moteur de l'activité touristique. L'exemple du parc du Ruisseau au Haillan suggère que l'aménagement des berges du Zic dans son parcours urbain, vert pour moitié et minéral pour l'autre valoriserait l'image de la ville  tout  en rendant au Zic son statut de naguère.

2- La rénovation urbaine en centre ville est un enjeu majeur. Outre qu'il est nécessaire de faire disparaître les ilots de vétusté, on doit aussi assurer un équilibre social. Les ilots de l'équerre, de ``chicago '' doivent avoir une réponse urbanistique forte en un équilibre entre logements de statuts divers et  verdissement du coeur de ville.

3- Lesparre est en retard dans le déploiement de pistes cyclables  à l'intérieur comme à l'extérieur de la ville. On pense au cours Victor Hugo, au  cours du Mal Leclerc (la gare) à l'intérieur,  mais aussi à Lesparre-Gaillan et pourquoi pas Saint-Isidore pour rapprocher Lesparre de l'océan. 

4- Le tourisme doit être un moteur de l'activité économique, le PNR étant l'un des éléments structurant cette activité.

En conclusion on attend de la municipalité de Lesparre  volontarisme et imagination pour que cette labélisation ne soit un coup d'épée dans l'eau.

C'est avec ce  titre qu'un nouvel ouvrage intervient dans le débat prégnant sur la dangerosité et l'inutilité des sacrifices demandés aux Français pour se plier au dictat ``éolien ''.

Sans rentrer dans les détails du livre, la simple curiosité qui nous pousse à contacter le site de RTE chaque matin,  fournit un ``éclairage '' sans appel. Depuis deux mois on a des nuits (et journées) froides, à caractère anticyclonique. La contribution de l'éolien au MIX éléctrique est pitoyable, elle oscille entre 1 % et 5%: jugez par vous même:

26/01/22 (3 h  ( 8 h))

- éolien 1%  (1%)(avec 9000 mats)

- bioenegies 1% (1%)

- charbon 2% (2%)

-gaz 12% (11%)

-hydraulique 7% (18 %)

-nucléaire 75% (65%)

sans commentaire !!

Merci  Monsieur le Maire de Lesparre  pour  vos voeux 2022 ``ailés ''. Comme vous le savez notre association soucieuse du développement harmonieux et partagé de notre Coeur Médoc est attentive à tous les projets, les votres, et ceux de la Communauté de communes. Critiques nous sommes parfois, souvent dirait-vous, mais force de propositions tout le temps.   

Notre association  répond à vos voeux en souhaitant à nos adhérents une bonne année 2022, voeux s'adressant aux projets qui vont dans le sens de l'attractivité de Lesparre et du Coeur Médoc.

Nous avons suivi avec attention votre vidéo, court-métrage durant lequel votre personne monologue entre symboles et effets sonores et de lumières.   Fini les voeux du Maire entouré  du Conseil Municipal, place à la seule personne de l'édile, à Face Book et Tik-Tok. Nous savons que votre crédo est que la communication remplace l'action.

On vous trouve  donc déambulant autour de la fontaine du Zic, comme à la recherche d'un objet perdu. Ah le symbole !,  la source du Zic, ruisseau qui en ses eaux a vu couler  l'histoire de Lesparre,  de ses moulins et de  la Tour. L'histoire  hélas rentre en conflit avec le présent-futur. On regrette que vos propos n'aient pas  évoqué   votre projet  ``phare '', le funeste parc éolien Valorem-Mairie de Lesparre. Ce projet que  décidemment vous avez des difficultés  à avouer à la population est inscrit dans le PLU de 2017,  adopté  deux fois en Conseil Municipal depuis  2013. Rappelons qu'il épouse dans son périmètre les abords immédiats de Zic et de la zone Natura 2000 qui l'entoure le  ``poumon vert de Lesparre ''.  Il est vrai que votre dernière affiche électorale offrait  déja aux électeurs votre personne savourant du regard le secteur de Vignes-Oudide.

Suit un traveling panorama qui vous fait survoler la ville  pour redescendre dans le bureau de Lesparr'ose. Ah la redynamisation du centre ville !. On se félicite  bien sûr de voir quelques façades de la rue J.J Rousseau retrouver (presque)  le lustre d'antan, mais une façade ne fait pas le printemps de la ville.  Il suffit de deambuler dans les rues adjacentes, ce que notre Maire ne fait pas souvent, pour être frappé par la vétusté de beaucoup d'immeubles,  des trottoirs et rues en mauvais état. Un exemple parmi d'autres: la rue de la Tour qui permet d'aller au Marché du Samedi est un piège pour beaucoup de  personnes,  âgées surtout,  expliquant sans doute sa relative désaffection. Sans citer la rue  M. Castera, passage presque obligé pour qui arrive d'Hourtin et veut rejoindre le centre ville.

Il est amusant de noter que les dernières initiatives  de l'équipe municipale après beaucoup de tergiversations s'inspirent en le cachant  de ce que  notre association et d'autres défendent depuis longtemps.  A notre insistance à  voir dans la défunte maison de la Presse la future bibliothèque, on nous répondait << trop petit, trop grand, trop cher, vétuste, ... >>, on opposait à notre idée  l'ancienne trésorerie  totalement excentrée.  La suite est bien connue.

Les abattoirs:  que la mairie s'enorgueullisse d'avoir à la va-vite sauvé des eaux l'aile droite ne manque pas de piquant. Voilà plusieurs années que,  associations, la notre,  et divers collectifs poussent, arguments à l'appui, pour faire du site des abattoirs un lieu complémentaire de la Tour, l'un valorisant l'autre. Le  désintérêt affirmé  de la majorité municipale pour ce corps de bâtiments, commence à  se fracturer, mais une hirondelle ne fait pas le printemps. 

Dans ce dossier comme d'autres, ce qui frappe est l'absence totale de vision de l'équipe municipale. Une bibliothèque, oui, mais pour prendre quelle forme,  dans une ville privée de Maison de la Presse, les abattoirs, oui, mais pour quel projet global ?.   La rénovation urbaine, oui, mais avec quel projet d'urbanisme ?. Les pistes  et les études existent depuis longtemps.  Le Maire de Lesparre, vieil élu, devrait en avoir la mémoire.  Le dernier rapport sur l'attractivité démographique du Médoc montre que  qu'à côté du Sud Médoc et des villes littorales, le Médoc qui ``rit '', Lesparre fait du sur-place. On est loin des projections  optimistes du PLU de 2017.  

La surprise vient  de l'image finale de la vidéo. Monsieur le Maire debout dans le kiosque  à musique, psalmodiant des rermerciements  dans un halo de couleurs, le rose encore,  et  concluant comme de coûtume  par sa classique ritournelle  <<  .... voir le verre à moitié plein  plutôt qu'à moitié vide ......>> pour  qualifier son action.  A chacun de juger. 

Les voeux devraient rester malgré la crise  un exercice de vérité et pas exclusivement de Com' Lesparre.  Un dernier voeu 2022: que Lesparre revienne sur terre.  

 Lesparre et son Maire  ``s'envoient en l'air '' comme l'annonce  la photo  d'un Airbus A320  reprise par le journal du Médoc. Nous partageons  le commentaire du Maire de Lesparre  qui y voit une preuve de l'attractivité de Médoc, en effet dans Lesparre-médoc il y a Médoc, et le Médoc par sa côte océane est attractif, et connu depuis lontemps  par ses  grands crus.   On aimerait  bien sûr que Lesparre  partage cette attractivité nouvelle, encore faut-il travailler pour cela. Ne nous plaignons pas, à quelques kilomètres de Lesparre,  à Vertheuil, une initiative importante  devrait voir le jour: l'ouverture d'un pôle d'enseignement supérieur dans  les métiers du vin.  Cela fait  déja longtemps que  quelques responsables éclairés plaidaient pour  que l'enseignement supérieur ait une place en Médoc,  c'est en passe de se réaliser.

Alors que les villes moyennes  multiplient les initiatives pour  se réapproprier et redynamiser leur centre ville,  Lesparre suit une démarche originale nulle part partagée.  Quelle curieuse initiative  en effet que d'installer un marché-village de Noël à Belloc,  joliment coincé entre la station d'essence de Leclerc, un fournisseur  de peintures,   et .....   un  concessionaire d'automobiles, il y a sans doute quelque chose qui nous échappe dans cette initiative. Les temps changent dit-on, la magie de Noêl n'opère plus de la même façon.  Adieu cloches, vieilles pierres, places et rues, parfums de vin chaud et pain d'épices, bienvenue aux  peintures  à l'eau, caddies,  sommiers et lave-linge. 

Initiative privée dit-on,  soit,  mais avec un  petit coup de pouce de la municipalité et discours d'ouverture de Monsieur le Maire qui dit que ce n'est pas lui, c'est ... les autres. Que vient faire dans cette calèche une conseillère départementale ?.  Une pensée pour  le pauvre Père-Noël de la rue J.J. Rousseau  triste de savoir  que son double, quelque peu dépenaillé, racolle à Belloc. 

Rappelons que lors de la dernière campagne électorale, un tract de la majorité municipale  mettait en avant sa priorité (celle qui réapparaît à chaque élection): revitaliser le centre ville !. Velléité vite abandonnée pour retomber dans l'obsessionnelle vision de Lesparre-Belloc. 

Alors que les élections présidentielles, corrélativement législatives, approchent à grands pas, trois associations (la nôtre, Survivre sur la 1215, collectif des bacs de l'estuaire) ont sollicité le député du Médoc, B. Simian, pour dresser un bilan de l'action dans ce domaine depuis 2007, mais aussi  donner quelques pistes pour l'après-élections.

- La traversée de l'estuaire (Pointe-de-Grave, Cussac) malgré quelques maigres aménagements tarifaires, est un point noir de la mobilité intra-régionale. Nos associations demandent la prise en charge de ce poste par la région, pour arriver graduellement  à la gratuité, à défaut un péage modeste. L'idée d'un pont, ou tunnel, en liaison avec un grand contournement de la métropole, refait surface, mais doit vaincre des réticences et oppositions  nombreuses du côté Médoc, un peu moins pour le Royannais.

- La ligne TER Bordeaux-Le Verdon aurait pu être l'une des premières en France utilisant l'hydrogène, mais la région semble s'orienter vers des rames conventionnelles mixtes (batteries-?). 

- La RD 1215,  en attente d'une mise à 2 x 2 voies entre Arsac et Castelnau, devrait si la volonté politique suit,   bénéficier  d'améliorations techniques et de sécurité, accélérant les déplacements  Métropole-Nord Médoc.

- La liaison Royan-Pauillac-Bordeaux par le  fleuve semble mise en sommeil.

Le journal du Médoc dans un article intulé << La bibliothèque doit faire ses valises >> nous apprend que quelques mois après son ouverture dans un local en location rue J.J. Rousseau, elle vient de se faire ``virer '' et doit aller voir ailleurs (Article similaire dans le S.O du 11/11).  La culture n'est sans doute pas la priorité de l'équipe municipale, mais un tel désordre, mais aussi gaspillage, ne peut manquer d'inquiéter  sur la maturité des décisions prises. A la lecture de ces deux articles on comprend avec quelle légèreté le bail de location  a été rédigé. La location étant dès le départ une fausse bonne idée. 

Notre association plaide depuis longtemps pour que la défunte maison de la presse, dont le bâtiment idéalement situé, et en vente depuis  plus de 5 ans,  devienne la bibliothèque municipale, une VRAIE bibliothèque, pas l'ersatz que l'on connaît actuellement. Rappelons que Lesparre n'a plus de Maison de la Presse, et  pour jouir de ce service il faut aller à Gaillan !.  

Il est rigolo de  lire dans l'article que finalement  l'équipe municipale n'a plus d'autres choix  ......  que de se rabattre sur cet immeuble, qu'elle décriait auparavant, trop petit, ou trop grand, ou trop cher, ..., en fait car l'idée venait d'ailleurs.    Un mal pour un bien dit-elle, on se rassure comme on peut.

Il serait heureux que la municipalité ouvre une réflexion  ``citoyenne '' sur ce que doit être une bibliothèque aujourd'hui, la réflexion de l'équipe municipale ayant montré  quelques faiblesses dans ce dossier. 

La cour d'appel de Toulouse vient de confirmer de que l'on savait depuis longtemps: la nocivité des éoliennes industrielles pour les riverains. Les arguments avancés par les associations et collectifs opposés au projet Valorem-Mairie de Lesparre,  sont ainsi validés, rendant mensongère l'argumentation de la Mairie de Lesparre.

''Ce jugement doit servir d'exemple et en inciter d'autres à déposer des recours" 

Les éoliennes peuvent être nocives pour la santé, un exploitant condamné dans le Tarn

Des éoliennes nuisibles pour les riverains: Maux de tête, vertiges, fatigue, acouphènes, tachycardie, perte de connaissance

Les nuisances sonores et visuelles dégagées constituent un trouble du voisinage mais ont aussi un impact nocif sur la santé. Voilà ce que dit l'arrêt prononcé le 8 juillet 2021 par la cour d'appel de Toulouse. La souffrance dénoncée et la dévaluation de la maison des Fockaert sont reconnus en appel, ce qui n'avait pas été le cas en première instance. "C'est inédit en France sur le plan sanitaire" précise  l'avocate des plaignants.

Alors que le débat  éolien-nucléaire s'amplifie, que les prix de l'électricité grimpent, un coup d'oeil sur le mix électrique en période de froid, ce qui le cas depuis une bonne semaine, ajoute de la rigueur aux postures convenues:

- 14 octobre (8 h)

charbon+gaz = 5 %

éolien 4 %

hydro 4 %

nucléaire 86 %

- 15 octobre (10 h)

charbon + gaz= 10 %

éolien 2 %

solaire 1 %

hydro 11 %

nucléaire 74 %

8500 éoliennes pour ce résultat !!! Messieurs les élus du coeur Médoc, tenez compte des chiffres et pas des promesses .