Faire vivre le centre ville !
Extrait d'une étude intéressante par sa conclusion.
Les Français attachent de l’importance à leurs villes. Ils font même preuve d’un nouvel appétit pour les centres-villes, que ce soit à l’âge de la retraite, pour tout avoir à portée de main, ou, plus jeunes, pour vivre sans voiture. Actuellement, la souffrance des centres-villes s’exprime par une vacance commerciale élevée. En huit ans, le taux de cellules commerciales vides est passé de 6% à 13% en moyenne. Si on raisonne de façon simpliste, on se dit : c’est donc un problème de commerces.
En fait, c’est un problème de centres-villes. Ces derniers ont perdu à la fois leurs habitants – le taux de vacance des logements est encore plus significatif que celui des commerces – et tout ce qui générait des flux de personnes : les emplois ont atterri en périphérie dans des zones d’activité, tout comme une quantité de services publics, les hôpitaux par exemple.
En résumé, il n’y a plus assez de monde qui vit et qui passe dans les centres-villes pour faire vivre les commerces.