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Nature et Déplacements au coeur du Médoc
23 mai 2017

Pour information: les éoliennes et la santé.

L'Académie de Médecine vient de publier un texte résumant diverses études. L'avis de cette académie savante vaut largement celui des promoteurs industriels. Nous joignons ce texte, mais aussi celui de l'Académie des Sciences,  pour contribuer à l'information de  nos lecteurs. D'autres suivront.

 

L’Académie médecine confirme que les éoliennes provoquent une maladie nommée le 
«  syndrome des éoliennes  »

Il se caractérise par une atteinte visuelle, sonore et psychologique

L'Académie de Médecine avait auditionné la Fédération Environnement Durable qui lui avait remis une étude regroupant un échantillon de centaines de témoignages de riverains français présentant des troubles majeurs ainsi qu’un rapport de synthèse sur études internationales concernant ce phénomène. 

Dans son rapport  publié le 9 mai 2017(1) L’Académie de Médecine a bien conclu que les éoliennes portent gravement atteinte A LA SANTE ET AU BIEN - ÊTRE des habitants,  ce qui se manifeste par:


- Des troubles auditifs: le bruit généré par l’éolienne se compose en partie d’infrasons. Inaudibles par l’humain, ceux-ci ne font pas plus de bruit que le battement du cœur transmis dans notre corps par l’oreille interne. Mais en provoquant « des phénomènes de résonnance dans les cavités thoraciques ou de pulsations ressenties », ces infrasons peuvent se traduire en vibrations, constantes donc entêtantes ;

 

- Une fragilité visuelle : la stimulation lumineuse fractionnée à cause de la rotation des pales peut induire un risque épileptique. Les clignotements des feux de signalisation viennent aussi perturber le confort visuel des personnes fragiles ;

 

- Une sensibilité psychologique se manifestant par l’altération de la qualité du sommeil, des épisodes de stress, de dépression, d’anxiété, des troubles de la mémoire, une perte d’intérêt pour autrui, une baisse des performances professionnelles.

 

En demandant de prendre des mesures immédiates pour protéger en urgence les riverains l’Académie propose aussi de lancer   une étude épidémiologique nationale sur les nuisances répertoriées pour étudier à grande échelle l’impact de ce « syndrome des éoliennes ».

 

(1)http://www.academie-medecine.fr/articles-du-bulletin/publication/?idpublication=100718

 

Le texte de l'Académie des Sciences

 

Alerte de l‘Académie des Sciences concernant les éoliennes 


Sous le titre “La question de la transition énergétique est- elle bien posée dans les débats actuels
“ 20 membres du Comité de prospective en énergie de l’Académie des sciences menés par Sébastien Candel, Président de l'Académie des Sciences, viennent de publier une alerte sur les risque majeurs engendrés par le  programme de la Transition Énergétique. Ce rapport de trois pages signé par 20 des plus hautes autorités scientifiques de la France dans le domaine des Sciences de l’énergie, discrédite l’éolien que le gouvernement actuel continue à considérer comme le pivot du futur mix électrique de notre pays.

« Le simple bon sens conduit à conclure qu’une production d’électricité qui garantit la consommation du pays nécessite la disponibilité des énergies « à la demande », celles qui ne souffrent pas de l’intermittence et auxquelles on peut faire appel en permanence. Pour les éoliennes, le facteur de charge moyen en France (rapport entre l’énergie produite et celle qui correspond à la puissance maximale affichée) est de 23 % il faut donc mettre en place des puissances plusieurs fois supérieures à la valeur répondant à la demande. »

« En termes de puissance, la situation est encore plus défavorable puisque le rapport de la puissance installée à la puissance garantie est de l’ordre de 20 pour l’éolien. C’est ce qui ressort des chiffres de production éolienne en   France, montrant que la puissance disponible issue de l’ensemble des éoliennes réparties sur le territoire tombe souvent à 5 % de la puissance affichée. Ainsi, un ensemble qui peut en principe fournir 10 GW ne délivre qu’un demi GW pendant une partie du temps. Cette variabilité nécessite la mise en œuvre d’énergies alternatives pour pallier cette intermittence et compenser la chute de production résultant de l’absence de vent ou de soleil. » 

Cette tribune met en lumière l’erreur stratégique de suivre aveuglément le modèle allemand. D‘après les 20 académiciens du Comité de prospective en énergie de l’Académie des sciences le constat est sans appel:

« Le cas de l’Allemagne est exemplaire. En 2011 l’Allemagne décide de sortir du nucléaire, dont la contribution à la production électrique n’était que de 22 % en 2010, sortie qui en conséquence ne représente pas les mêmes défis qu’une sortie du nucléaire en France. Six ans plus tard, la part du nucléaire est de 13 %, celle des renouvelables de 30 %, ce qui est remarquable, mais la part des combustibles fossiles reste de 55 %. C’est la croissance de l’offre intermittente d’électricité produite par les renouvelables qui a nécessitél’ouverture de nouvelles capacités de production thermiques à charbon  et un développement de l’exploitation du lignite. De sorte que l’Allemagne continue à être l’un des pays européens les plus gros émetteurs deCO2 pour un prix de l’électricité le plus élevé. On ne peut pas parler d’un succès. » 

La question de la transition énergétique est-elle bien posée dans les débats actuels ?
par Sébastien Candel, Yves Bréchet, Edouard Brézin, Marc Fontecave, Jean-Claude André, Roger Balian, Sébastien Balibar, Yves Bamberger, Catherine Césarsky, Vincent Courtillot, Jean-Claude Duplessy, Pierre Encrenaz, Robert Guillaumont, Pierre Joliot, Guy Laval, Olivier Pironneau, Michel Pouchard, Paul-Henri Rebut, Didier Roux, Jean-Marie Tarascon. 
LIRE : http://www.academie-sciences.fr/pdf/rapport/lpdv_190417.pdf

 

  

 

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